jeudi 6 août 2009

Chapitre 8: Cuenca

La fin de semaine dernière, nous sommes allés à Cuenca avec les producteurs de la Corporaion des producteurs agro-écologiques de Cebadas.

Après 8 heures de route, de nuit (nous sommes partis de Cebadas à 0100), nous sommes arrivés à une première grange intégrale, c'est à dire qui réutilise tout ce qu'elle produit et qui est semi-autonome. Intéressant, mais disons que la fatigue se fait sentir. Nous en visitons une deuxième et nous allons manger dans une corporation qui assure la distribution des produit agro-écologiques de la région.
Ensuie, visite d'un marché d'artisanat équatorien... rien de bien spécial à voir. Nous allons ensuite manger dans un restaurant, sans les producteurs, pour ma fête, en avance de quelques jours. La Cigale propose de la nourriture délicieuse et un spectacle musical d'après-souper qui, aux dires de Maxime, est excellent. Pour ma part, je suis allé avec Claude, Wilmer et Holger dans une micro-brasserie, la première vue depuis notre arrivé. Une pinte de Stout nous fait oublier pour un moment que nous nous trouvons dans le pays de la Pilsener, bière quasi-monopole.
Nous rentrons en vitesse, car nous apprenons que , comme nous couchons dans un couvent de soeurs, nous devons rentrer pour 2200. Aucune négociation possible, si nous n'arrivons pas, nous nous frapperons à des portes barrées. On termine rapidement la bière et on rentre, déçus de devoir écourter ce soir de fête comme il y en a peu à Cebadas.
Le lendemain matin, nous laissons tomber le marché écologique, qui débute à 0530 et termine à 0900. Un peu trop tôt pour nous qui sommes épuisésde notre voyagement. On en profite pour se promener dans Cuenca, très belle ville d'inspiration espagnole marquée. Ce n'st pas pour rien qu'elle dispute le titre de plus belle ville d'Éqateur avec Quito.
On rembarque dans l'autobus, et visite d'une cuyeria de plus plus de 1500 têtes, si mes souvenirs sont bons. Plus de 1500 cochons d'inde dans une même bâtisse, impressionant. Moins que la tête des producteurs quand nous leurs expliquons que par chez nous, les cuys ne sont pas mangés, mais utilisés pour divertir les enfants. Choc culturel pour eux. Gaspiller de la nourriture dans un but futile et vague, c'est dur à comprendre.
On repart vers Cebadas et arrêtons dans ne petite ville réputée pour ses bijoux. Beau. C'est tout ce qu'il y a à dire. On écoute Retour vers le futur dans le bus.
On arrive vers minuit à Cebadas, alors qu'on devait arriver vers 2000-2100. Ponctualité sud-américaine très normale. Au final, une fin de semaine très chargée, mais très belle tout de même.

lundi 13 juillet 2009

Chapitre 7: Baños

Nous sommes allés passer la dernière fin de semaine dans une ville hautement touristique, Baños. Vivement apparement exclusivement du tourisme et des caramels (qui goûtent la tire Sainte-Catherine, en passant), elle accueille des voyageurs de tous les coins du monde.
Après une heure et demi de route en autobus, arrivée dans Baños. Quel changement, nous qui étions en avant-midi dans la petite communauté de Guantuq, dans le fin fond des montagnes. Il y avait même un homme avec des pantalons en mouton, cosume traditionnel des gens des montagnes. Et nous arrivons dans cette ville archi-moderne, où les panneaux d'affichage sont écrits en anglais. Quelques heures auparavant, dans une communauté parlant à moitié espagnol, l'autre le Quecha, nous voici au XXIe siècle.
Le samedi, nous nous séparons. Pour la moitié, marche dans une montagne près de la ville, jusqu'à son sommet où il y a une croix. Pour l'autre, balade à vélo jusqu'à un parc où il y a une impressionante chute. Retour ensuite pour le souper dans un resto hippie, avec de la nourriture de tous les coins du monde. Du Thaï, du chinois, de l'italien, dépaysant.
En soirée, rencontre de Quebécois (l'accent est assez facile à reconnaitre au travers de l'espagnol, de l'anglais, de l'espagnol et des autres langues présentes là-bas) et découverte de la vie nocturne de Baños pour certains, sommeil pour d'autres. Nous fêtons Joëlle dans une discothèque sympathique se nommant le Leprechaun bar, n'ayant d'irlandais que le nom.
Le dimanche, bains thermaux dans la ville de Baños. L'eau, brune-verte, est chauffé par le Tungurahua, un volcan situé à côté de la ville.Massage pour certains aussi. Nous prenons ensuite le bus pour revenir à Cebadas, où nous arrivons en fin d'après-midi.

samedi 4 juillet 2009

Chapitre 6: Macas

Déjà cinq semaines de passées en territoire équatorien. Il est temps pour nous d'aller prendre un congé de mi-stage afin de nous aérer l'esprit, de faire le point sur nos objectifs et nos projets et de visiter l'Équateur. Nous sommes donc descendus de nos froides montagnes andines pour aller goûter à l'humide chaleur de Macas. Située dans l'Amazonie, cette ville est une vraie porte ouverte sur la jungle.

Après avoir attendu notre autobus deux heures (il avait plu la veille et la route pour venir jusqu'à Cebadas s'était écroulée), nous avons roulé près de quatre heures pour voir le paysage changer sous nos yeux, se transformant petit à petit en une luxuriante forêt tropicale. De nombreux ponts s'étant écroulés, nous avons dû traverser des cours d'eau en autobus, chose impensable dans notre Québec si sécuritaire.

Voici à peu près ce que nous avons fait dans cette ville si chaude et humide:

Jeudi: Visite de la ville en après-midi, Le parc municipal est superbe, comportant une orchideraie et une serre à papillon, malheureusement fermées toutes les deux. Nous avons aussi déposé nos bagages à notre hôtel situé hors de la ville. Les Cabanas del Valle, comme leurs noms l'indiquent, sont des petites cabanes avec un lit double et un lit superposé, coquettes, où on y mange bien et y dort encore mieux. Comble du luxe, il y a une piscine creusée, petite mais fonctionnelle, et la télévision cablée, gros changement en un mois et demi sans cet appareil. En soirée, on relaxe à notre hôtel après une grosse journée.

Vendredi: Visite d'un refuge pour animaux abandonnés, capturés, braconnés, maltraités. Magnifique... Il y avait de tout, pour tous les goûts: Singes, perroquets, guépards, Capibara (un gros rongeur), serpents, surtout des animaux de la jungle. Super intéressant. En après-midi, réunion d'équipe de mi-stage et retour à Macas pour certains, hôtel pour les autres.

En soirée, vue du night-life macassien. Il y a place à l'amélioration, mettons. Après un essai infructueux dans l'Aquario, une discothèque qui sent l'humidité au DJ éclectique (de techno à slow, à latino enflammé pour tomber dans un genre de country foireux). Le plancher de danse était quasiment vide, manque total d'atmosphère. Nous sommes ensuite allés au Balcono Del Rio, recommandé par un serveur de restaurant. Après une quinzaine de minutes de taxi (une partie du groupe était dans la boîte du pick-up, qui roulait à plus de 100 km/h), nous y arrivons. C'est rempli de belles personnes, dansant sur des hits latinos comme des professionnels. Beaucoup plus intéressant. Retour à l'hôtel un peu tard dans la nuit.

Samedi: Excursion au coeur de la jungle amzonienne. Après trente minutes de camionnette, nous enfilons nos bottes de caoutchouc et commençons notre marche. La chaleur est intense et amplifiée par le fait que nous transportons des tubes, cummunément appelés tripes par chez nous. Les bottes s'avèrent nécessaires, car le chemin se transforme tranquillement en ruisseau de boue, où s'enlisent nos pieds. Arrivés à un petit village après deux heures de marche, nous enfilons nos maillots de bain et partons avec nos bottes et nos tubes. Après une autre heure de marche, nous arrivons à une micro-plage où nous montons sur nos tubes, afin de découvrir la jungle d'un autre oeil. Nous descendons une rivière tranquille avec notre guide qui nage à nos côtés. La descente a sûrement durée près de trente minutes.

Ensuite, retour au village, pour le dîner. Soupe, poulet au coeur de palmier et thé sucré nous rassasient. Nous revenons ensuite à l'hôtel pour souper, avec soirée libre ensuite.

Dimanche: En théorie, retour à Cebadas, mais comme cette journée n'est pas passée, je ne m'avancerai pas et je vous donnerai des nouvelles dans le prochain article.

samedi 27 juin 2009

Chapitre 5: En route les projets

Ici, tout va bien. Les projets sont en route et sont de plus en plus précis. Voici un résumé des dernières semaines pour chacun.

Agroforestal: L'équipe travaille surtout sur des serres en plastiques et sur des systèmes d'irrigation. Dans une nouvelle communauté tous les jours, ils doivent aussi monter un registre de la production de chaque agriculteur.
Pecuaria (élevage): Après avoir reçu une formation sur les sels minéraux, ils redistribuent le savoir chez les producteurs de la corporatin des producteurs agroécologique de Cebadas. Ils visitent aussi des Cuyerias, des élevages de cuys, le cochon d'inde (qui est délicieux, soit dit en passant).
Comercialization: L'équipe avec les horaires les plus difficiles. Riobamba tous les jours (1h30 de bus aller et retour). Elles lanceront bientôt une vaste campagne de publicité et travaillent à mieux et plus faire connaitre les produits de la corporation.
Educacion ambiental: Après deux jours de préparation, nous avons commencé à donner les ateliers. Sur le thème du sol et de l'eau, nous allons deux fois dans chacune des 8 commnautés pour conscientiser les gens sur l'importance de la nature et sur comment la protéger.
Pour ce qui est de l'hébergement, nous sommes encore dans la maison. Dans une semaine et quelques jours, nous irons dans des familles de Cebadas et des alentours afin de vivre la vraie expérience équatorienne. Côté nourriture, à la maison, une femme du village vient cuisiner de la nourriture typique à la maison. Le midi, lunch ou Tunga, repas collectif en communauté. Chaque producteur apporte quelque chose et tout le monde partage.
Pour le transport, on utilise surtout les Unidos, une coopérative d'autobus. De Cebadas à Riobamba, il en coûte 1,25$. Nous poucons aussi, car les automobilistes arrètent habituellement. Ilos ont surtout des pick-ups, ce qui facilite la chose, car nous embarquons dans la boite. Plus de poussière, mais moins cher et plus agréable que le bus.
Nous faisons des sorties de temps. Hier, nous avons été à Salinas, une ville bàtie sur l'économie sociale. Les profits des entreprises reviennent à la communauté. Demain, nous allons au Chimborazo, la plus haute montagne d'Ecuador (6800 m.). Dans une semaine, déjà la mi-stage à Macas, une ville à la frontière de l'Amazonie, pour quatre jours.
Des photos devraient suivre, le sprochains articles seront par contre pour peut-être dans deux semaines.

samedi 20 juin 2009

Quelques photos de ma cour arrière



Paysage typiquement équatorien







La maison




La maison encore

Chapitre 4: Cebadas

Bonjour à tous. Ce sera bref, car le temps file et il y a tant de gens et de choses à voir, de coins àvisiter, d'autobus à ne pas rater, de trucs à faire.

Ici, à Riobamba, d'où je vous ´cris ce message, la température est changeante, mais pas mal toujours belle. Des averses équatoriennes, de 30 minutes de temps en temps, mais pas plus. Il fait relativement chaud, 20 et plus, pour nous qui vivons dans les montagnes. P?arce que là bas, la température est plutòt changeante. près de 10 le soir, la nuit et le matin, 20 dans la journé, 15 si un nuage passe, un peu moins s'il pleut.

Nous habitons pour le moment dans une maison en dehors du village, en attendant de trouver des familles pouvant nous acueillir. Elle est vraiment belle, comme les photos vous le prouveront, mais assez froide et difficile de chauffer avec un foyer aussi mal fait que celui présent.

Nos projets sont entamés. Ils resemblent pas mal à ce qui a eté dit dans le message précedent. Je commence à donner mes ateliers d'éducation environnementale la semaine prochaine avec les producteurs. Les autres travaillent plus sur le terrain, directement avec les agriculteurs, dans les champs, à construire des serres, des systèmes d'irrigation et autres. Ils travaillent aussi sur les registres.

C'est pas mal tout, je mets les photos dans quelques minutes.

mardi 9 juin 2009

Chapitre 3: Riobamba

Nous sommes arrivés à Riobamba, dans la province du Chimborazo, dimanche en milieu d'après-midi. Après avoir mis nos bagages sur le toit du minibus, attachés par des cordes et une bache, nous avons réussi à sortir de Quito la capricieuse, bloquée de tout bord tout còté par les 15 kilomètres de Quito, une course annuelle.

Après plus de 3 heures de route, ponctuées d'arrèts nourriture (la crème glacée équatorienne est délicieuse...), arrivée à la plus tranquille, mais néanmoins fébrile Riobamba. Il y fait plus froid, et majoritairement nuageux, mais c'est vivable.

Lundi matin, rendez-vous à la Fondation Chuquiraua, pour la découverte de nos projets, qui sont un mystère depuis le début. Après la présentation de l'organisme, de son fonctionnement, de ses buts et de son personnel, tout ça en espagnol, le dévoilement des projets que voici:

  • Agroforestal: Steeve et Cindy s;occuperont de ce projet, qui implique de créer un registre des cultures des gens des communautés environnant Cebadas. Ils auraont probablement à travailler avec les agriculteurs afin de voir comment ils peuvent améliorer leurs récoltes et les diversifier.
  • Pecuaria: Maxime et Julie vont eux-aussi créer un registre, mais du cheptel que chaque producteur possède. Ils vont probablement travailler avec les producteurs et voir comment ils peuvent améliorer la productivité de leurs élevages, en respectant les façons traditionelles et durables.
  • Comercializacion: Joëlle et Raquel ont pour mission de rendre plus vivante la Minga, un local destiné aux producteurs de la région de Cebadas. Elles devront aussi voir comment les producteurs sont représentés dans les marchés hebdomadaires et comment la participation pourrait ètre encouragée.
  • Talleres: La crátion et la réalisation d'ateliers avec des enfants sur le thème de l'agriculture durable sera le lot de Claude, Stéphanie et moi-mème. Après 2 semaines de conception à Riobamba, nous irons dans les communautés présenter le fruit de notre travail, afin de créer des jeunes conscientisés aux problémes et aux solutions se rattachant au domaine de l'agriculture.

Nous pourrons voir au cours des prochaines semaines comment les projets se développent. J'essairai de vous montrer la progression, dépendant de mon accès á Internet.

Lundi soir, nous avons soupé avec les gens de l'autre projet du CSI en Ecuador. Ils sont à Licto, non loin de Riobamba. Ils travaillent avec la Jambi Kiwa sur un projet de plantes médicinales. Rapidement, dur à expliquer, mais il est très important pour le développement de ces communautés. Tout le monde était content de se voir. Souper, vin, bière, anecdotes, on sentait un petit vent du Québec souffler.

Aujourd;hui, les groupes sont allés dans les communautés. Avec Agroforestal, les talleres sont allés ´tablir une culture de tomate en serre. Tracé des sections, installation du système d'arrosage, plantation des plants, à la fin de la journée, une culture de tomate en serre ´tait prête à produire. Dans trois mois, les premières tomates verront le jour. Les Pecuarias, avec Comercializacion, ont assisté à un atelier sur l'´levage des cuys, les cochons d'inde. Ils ont ensuite visité des communautés autour de Cebadas.

Nous partons demain vers Cebadas, dans notre maison. Je vous redonne des nouvelles quand je serai capable.

Hasta Luego

P.S. Voici le site de la fondation Chuquirahua: http://www.fundacionchuquirahua.org.ec/

samedi 6 juin 2009

Chapitre 2: Quito, la suite

Depuis notre arrivée, nous allons à l'école de langue Sintaxis le matin. Une petite école, à dimension humaine, située au 5e étage d;un bloc. Nous sommes trois étudiants avec une profeseure, la mienne se nommant Elizabeth. Nous revoyons les bases et apprenons des verbes, pour ètre capable de communiquer rendus dans les communautés où nous allons. La diff´rence est visible et audible depuis notre arrivée. Parler español avec quelqu'un qui l'apprend ou avec une Équatorienne d'origine est assez diff´rent.

L'après-midi, nous allons faire des visites. Mardi, nous sommes allés au musée Guayasamil, un artiste équatorien. Situé en haut d'une còte, il est magnifique et présente de nombreuses oeuvres de ce prolifique peintre.

Mercredi, nous sommes allés marcher dans le Quito colonial, avec Enrique, le directeur de l'école Sintaxis. Nous avons vu une magnifique basilique, où toutes les gargouilles sont des animaux de l'Ëquateur. nous sommes all´s à la place de l'indépendance, au palais du président et un musée de la r´bellion contre les Espagnols.

Nous sommes revenus en Trole, Un hybride de Bus et de tramway. Pour Embarquer, c;est comme quand on ´tait à la Poly: Plus tu pousses, plus t;as de chance de rentrer. C'est bondé, c'est imprévisible, c'est brusque, mais c'est efficace.

Jeudi, direction la mitad del mondo, le milieu du monde. C'est à cet endroit que passe l'Équateur. Soit dit en passant, une expédition avait calculé cette ligne dans les années 1700 et est arrivé à une différence de 200 mètres avec celles calculée au GPS il y a quelques années. Si ça vous intéresse, oui l;eau tourne de còté différent de part et d'autre de la ligne. On est aussi moins fort sur la ligne que de chaque còté, à cause de la rotation de la planète. Impressionant.

Vendredi matin, nous sommes allés à l'ambassade voir comment se matérialisent nos impòts à l'étranger. Nous avons pu y boire un café filtre, pour trancher avec l'habituel cafe con leche, qui consiste à mettre de la poudre d'instant dans du lait chaud.

Aujourd'hui, samedi, journée libre avant le départ pour Riobamba, ville de 100 000 habitants. Nous allons rencontrer la fondation Chuquiraua, qui organisent les projets sur lesquels nous allons travailler. Je ne sais pas quand je vais pouvoir vous donner des nouvelles, alors à la prochaine.

jeudi 4 juin 2009

Chapitre 2: Quito

Voici des nouvelles de Quito. En arrivant de l;aeroport, nous nous sommes rendus a notre hotel, El cafecito, pour dormir. Ce n;est que le lendemain matin que nous avons pu decouvrir le vrai Quito. Tout d;abord, l;anarchie de la circulation est incroyable. Anarchie est quand mème un bien grand mot, il est plus juste de dire une anarchie organisee. Les stops semblent facultatifs, tout ce qu;il faut faire, c;est klaxonner avant de passer, pour indiquer son approche. comme nous marchons, c'est un peu moins stressant, mais il faut quand mème faire gaffe.

Sinon, le paysage est magnifique. Comme vous avez pu le voir dans les photos postees precedemment, la ville est bàtie dans les montagnes. Il y en a un peu partout et elles ne sont pas toutes assaillies de developpement immobilier. C'est donc dire a quel point elles font partie du pays.

Une autre particularitee de la ville est sa quete de securite. Beaucoup de policiers, des gardiens privés (et armés) devant chaque chose qui a de la valeur, meme au musée. La Garda d;ici sont 4 par camion, armés de fusils a pompe (des bons vieux 12) et de mp5. Assez impressionant. Tout est grillagé et protégé.

Notre hòtel est assez chouette, elle ressemble un peu a une auberge de jeunesse. Des voyageurs de partout dans le monde, rassembl'es par l,amour du voyage. Le r'eveil est assur'e par des sirènes, des klaxons, des jappements de chiens et des sons d'avions qui décollent, l'aéroport ´tant situé dans la ville.

La nourriture est assez bonne, mais un peu repetitive. Nous mangeons dans les restaurants du peuple, avec les gens d;ici. Le matin, oeufs, toasts et jus de fruits frais forment le régime habituel de l'habitant de quito. Le midi, soupe, riz et une viande quelconque, habituellement frite. Le soir, il y a de tout, hier soir, nous avons mange dans un resto cubain (excellent, soit dit en passant).

Les prochains posts vont vous expliquer ce que nous avons fait a Quito cette semaine. Désolé pour le manque de photos, je ne suis pas un Kid Kodak de nature. Elles suivront.

Photos pour vous


Notre hotel, El Cafecito.




Un micmac de fils equatorien pour le pere.



La ville de Quito, en fait une partie parce qu;apres
40 minutes de route, c;est encore Quito.



chapitre 1: l;arrivee

Hola todo el mondo, voici les premières nouvelles du voyage. Je vais separer notre aventure en chapitres afin d;eviter les longs blocs. Nos vols de Montreal a Atlanta et d;Atlanta a Quito ont bien ete. Tout le groupe etait dans le meme coin dans l;avion.

Le voyage a ete un peu stressant, considerant qu;un avion de ligne avait disparu en mer le jour d;avant. La Tele a Atlanta, branche sur CNN, ne faisait que parler de la situation. Tres peu rassurant...

Pas trop de turbulences sur les vols, les plus grosses ont eu lieu au dessus de Cuba. Adon, hasard ou coincidence?

Mon ami a usage unique d;Atlanta a Quito etait assez interessant: unb jeune de 21 ans qui a quitte son ecuador il y a cinq ans et qui n;y etait jamais retourne. Il n;avait averti personne de son retour. Il m;a appris quelques trucs sur l;Ecuador, mais il a regarde des films touit le voyage...Pas grave.

Les douanes equatoriennes sont assez relax. Peu de questions, mais une camera thermique pour la grippe H1N1. Tout le monde a passe ce test sans probleme. fiou.

On est ensuite arrive dans notre hotel, apres avoir rencontre Sabrina, notre accompagnatrice, Bolivar, notre guide equatorien et Enrique, le directeur de l;ecole de langue Sintaxis.

Dodo a 0145, assez fatigue merci.

Je vais mettre les photos dans d;autres posts.

samedi 16 mai 2009

El Ecuador



Bonjour tout le monde, j'ai pensé que ce pourrait être une bonne idée de vous donner un peu d'information sur l'Équateur avant mon départ, afin que vous sachiez où je m'en vais. C'est parti... -Nom officiel: Republica del Ecuador

-Superficie: 283 560 km2 (Le Québec fait 1 542 056 km2)


-Population: 13 360 000 (Qc: 7 744 530)

-Capitale: Quito

-Plus grande ville: Guayaquil


-Langue: Espagnol et langues autochtones ( en majorité le quechua)

-Monnaie: dollar américain (depuis 2000)

-Président: Rafael Correa

-Indépendance: 24 mai 1822 ( de l'Espagne)


-Frontière: L'Océan Pacifique, le Pérou et la Colombie

-Taux d'alphabétisation: 91%


-Produit intérieur brut par habitant: 3 458 $us (Canada: 46 737 $us)

-Sources de revenu: Banane (1er producteur mondial), pétrole et tourisme


-70% de la population sous le seuil de la pauvreté


Quelques chiffres qui parlent...


samedi 2 mai 2009

Bonjour

Bonjour à vous tous qui êtes tombé volontairement ou par hasard sur ce blog. Je pars cet été en Équateur avec le Centre de solidarité internationale du Saguenay-Lac-Saint-Jean (CSI-Sag-Lac). Nous serons un groupe formé de 9 jeunes âgés entre 18 et 34 ans et d'une accompagnatrice. Durant deux mois et demi, nous appuierons la communauté de Cebadas, un petit village dans les montagnes de la Cordillère des Andes, à améliorer leurs conditions en travaillant dans le domaine de l'agriculture durable et de la foresterie ey a atteindre l,autonomie alimentaire. Je vous présenterai tout ça au fil de mes articles.

Bonne visite